C’est à grands renforts de flashs puissants que THE RAVEONETTES commencent leur concert au Cabaret Sauvage. Salle qui, trop grande et presque « trop chaleureuse », reste peu adapté à ce groupe qui aura gardé tout au long de sa discographie un son plutôt froid et distant.
Même si la mutation en live donne forcément un plus pour le musicien et le public, les groupes sont aussi là pour promouvoir un album et jouer la musique qu’ils ont écrit et enregistré les mois auparavant. Quelque soit la performance du dit live, si les compositions manquent de punch, il sera difficile d’avoir un set à la hauteur des attentes toujours très hautes d’un public d’habitués.
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THE RAVEONETTES savent pourtant habituellement mêler de belles mélodies avec un son noisy voir shoegaze. Leur dernier album a de ce fait été réalisé autour de son qui leur est propre, tout en gardant leur côté mélodique, ce qui fonctionne plus ou moins bien selon les morceaux. Malheureusement les choses se gâtent, puisque faute d’instruments live ( beaucoup de fond sonores et rythmique proviennent d’un ordinateur géré par le batteur ) pour couvrir toutes les couches de leurs compositions, certains morceaux s’en retrouvent très affaibli. Sans basse, avec beaucoup de son pré-enregistré, le groupe peine à établir une tension qui pouvait se sentir lors de leurs précédents concerts.
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Le son du trio est malgré tout unique, mélangeant avec brio voix, mélodies enfantines voilées de naïveté avec des instrumentaux plus métalliques et une atmosphère presque austère. La manière et l’envie n’était peut-être donc pas là ( avant-dernière date de leur tournée ), mais l’âme de leur musique reste intacte et on redemande un peu plus pour le prochain concert du groupe.
Remerciements à ALIAS
Photos STBC