Retour sur le DISQUAIRE DAY

 

En 2007 et à l’initiative du groupe Américain Metallica, la Californie est le lieu précurseur du premier Record Store Day, une journée de fête dédiée aux magasins de disques.

Sujet a lire : WILL BUTLER (18/04/15) – La Maroquinerie

Cette année 2014 était donc la septième année de célébration pour des pays comme les Etats-Unis, le Japon, la Grande Bretagne ou le Brésil. Plus de 2000 magasins dans 60 pays, une dizaine de disques inédits conçus spécialement pour l’occasion.
En 2011 la France attrape le coche. Grâce au CALIF ( Club Action des Labels Indépendants Français) qui voit le jour en 2002 avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, l’ère digitale et la crise du disque n’ont qu’à bien se tenir ! Renouer les liens entres les artistes et le public, maintenir une offre plurielle et de qualité, oublier les seules lois du marché et favoriser une vente indépendante.

A lire aussi : Playlist #47

A l’occasion de cette belle journée, il était question de savoir si ces valeurs étaient défendues, et si l’offre et la demande allait dans ce même sens. Entre le week end ROUGH TRADE RECORDS au POINT EPHEMERE , les concerts place Saint Marthe et GROUND ZERO, entre BORN BAD RECORDS et le Boulevard Richard Lenoir et l’inévitable BALADES SONORES , retour sur la journée du 19 Avril.
En sortant de Ground Zero, nous avons croiser un jeune-homme qui travaillait pour le Disquaire Day. Alexandre nous a demandé quelles «galettes» nous avions acheté. Du coup on lui a demandé d’autres choses en échange…

Pensez vous que les objectifs fixés par le Disquaire Day, que les valeurs qu’il défends, sont visibles ou palpables ce jour ?

Oui, les gens sont très enthousiastes à l’idée d’acheter un support musicale sous la forme d’un vinyle. C’est un objet qui va au delà de la forme et de son contenu.
Je pense que le Disquaire Day a réussi fédérer à la fois un public déjà friand de musique mais aussi un autre qui se met à s’intéresser à la musique et à l’industrie du disque, des conditions de ventes actuelles.
Les concerts qui ont lieu aujourd’hui sont aussi une super façon de hisser une scène, d’aider les artistes à être plus proches de leur public à travers un jour spécialement dédié à une musique qui se veut de qualité, libérée de nombreuses contraintes.

Il y a donc bien sûr l’idée de collectionner ?

Oui collectionner autour de l’artiste, de l’Univers de sa musique d’une façon plus globale. C’est étonnant, parce que les vinyle est a priori un vieux support obsolète, je dis bien a priori, parce techniquement qu’il est évident que la qualité du disque est bien meilleure sur disque vinyle. Alors que pendant des années on a parlé du CD comme étant…
On sait tous que le MP3 n’est pas de bonne qualité. Donc je pense qu’on peut dire que c’est une réussite…

En peu de temps en plus, 3 ans pour la France !

Trois ans oui, et c’est grâce aux disquaires, aux concerts organisés, à l’énergie de tout les gens qui organisent. Toute une organisation à laquelle les gens sont largement réceptifs, il suffisait d’un coup de pouce pour relancer une culture plus qu’une industrie, une force sous jacente qui ne demandait qu’à émerger !

Un seul mot pour qualifier le Disquaire Day ?

Vinyle évidemment !

 

 Julie, Ground Zero « Fou ! »

Guilhem et Marie, Place Saint Marthe : « Convivialité, Vinyles »

Benjamin, Place Saint Marthe : « Convivialité »

Melvil, Place Saint Marth : « Papa »

Olivier: « Découverte »

Javier, Alexandra, Martina, Bréguet Sabin : « Soledad, Nouveauté, Frais »

Mark et Sophie, Born Bad Records : « Frustration, Ausnuteants »

Nicolas, Music Fear Satan : « Ambitieux »

Frank et Camille, National 7 : « Téléphone, Gilded Glaze »

Massimo, Point éphémère : « Platines »

Forcément le passage obligé chez Toma et sa bande des BALADES SONORES avec un plateau d’artistes en live au Square d’Anvers :

Mais le coeur du disquaire day cette année se trouvait au POINT EPHEMERE qui accueillait pour un week end complet le prestigieux label ROUGH TRADE et son armada d’artistes et de vinyles :

 De belles prestations live avec AIDAN KNIGHT, NATAN LOVES YOU, les bondissants WHO MADE WHO et la folk toute en bonne humeur de LIZ GREEN

 Hey TIM BURGESS (ex The Charlatans) c’est toi là bas dans le noir ?

 Merci à l’équipe de STBC de s’être rendue disponible pour partager ce disquaire day. Merci aux personnes que nous avons croisé le temps d’une discussion, d’une bière ou d’un sourire. Merci la musique …….

 Photos ©STBC

 

Partager:

  • Twitter
  • Facebook
  • Google

Like this:

J’aime chargement…

CATEGORIES:

General