VILLAGERS (04/05/15) – Café de la Danse

Voilà une date que l’on avait coché dans notre agenda depuis son annonce. Entre temps VILLAGERS a sorti un troisième album « Darling Arithmetic » (début avril) remarquable et nos attentes autour de ce concert se transformaient en une certaine impatience.

Pour patienter c’est la jeune française JAIN  qui se charge de mettre le Café de la Danse dans les meilleures dispositions. En jonglant entre sa guitare folk et ses machines électroniques la chanteuse remplit son contrat sans trop de difficultés. Un moment agréable et décontracté qui nous amène dans les meilleures dispositions pour accueillir notre cher irlandais.

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Applaudissements chaleureux pour saluer l’entrée de Conor O’Brien et de ses trois musiciens qui ouvrent la soirée par le titre éponyme du dernier LP « Darling Arithmetic« . L’ambiance et le ton sont de suite donnés : mélodies folk qui serrent le coeur, une voix qui file la chair de poule et une orchestration parfaite. Pendant dix huit titres, VILLAGERS va nous transporter dans son univers délicat, tout en sensibilité et sincérité.

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A l’image d’un superbe « Nothing Arrived » mis à nu par la seule guitare du chanteur, l’orchestration 100% acoustique du set va contribuer à mettre en lumière, pour ceux qui en doutaient, la qualité de songwritting et les mélodies toujours justes d’un artiste qui semble empli d’une quiétude contagieuse. La répercussion dans les gradins et la fosse est perceptible, on se sent bien … De « Everything I am » à « My Lighthouse » en passant par l’imparable « Hot Scarry Summer« , Conor O’Brien nous colle des frissons, à côté de moi certains ont les yeux fermés pour mieux profiter du moment.

 

Un rappel de trois morceaux conclu par la chanson « Courage« , finira par nous convaincre de la nécessité d’un artiste , d’un groupe, comme VILLAGERS qui se livre intimement, à l’image de son dernier album, sans jamais tomber dans l’exhibitionnisme. On pense alors à cette citation de Anne Barratin : « La pudeur s’atténue avec l’âge, comme la timidité, mais où elle a régné, elle laisse la délicatesse« .  Tout est dit.

Photos © STBC
Remerciements à Domino Records

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