20h30 sonnent alors qu’entrent en scène les londoniens détendus de WHISTLEJACKET. La powerpop entêtante et un brin calibrée fonctionne comme il se doit, l’audience en moyenne bien jeune et déjà dense s’avoue convaincue. La demie-heure chrono qui leur est allouée nous aura menés entre élans psychotropes à la FEWS (on pense à « March Hare » en avant-dernier titre) et de savantes mélodies évoquant les MACCABEES.
La salle est manifestement sold out lorsque les lumières se tamisent de nouveau pour la tête d’affiche.
Les ricains teigneux de THE ORWELLS semblent assez contents d’être là. Ils glissent un mot ou deux au public, mais sont principalement habités par les effluves grunge qu’ils diffusent à grands coups de riffs massifs. Mario Cuomo s’offre un petit slam, se fait câliner par un fan assidu, lorsqu’il ne bave pas de longs filets douteux, dos au public. La setlist comprend une bonne part de nouveaux titres qui fonctionnent, et de compositions plus anciennes (« Disgraceland », 2014) qui suscitent un enthousiasme ahurissant. A tel point qu’on se demande si tous les présents ce soir étaient aussi à leur premier passage en France, à la Cigale il y a deux ans et demi, et ont repassé cet album en boucle dans l’attente. Des retrouvailles explosives donc, une générosité sans faille et du bon rock’n’roll, tout simplement.
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WHISTLEJACKET
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THE ORWELLS
Texte et photos © erisxnyx pour STBC
Remerciements à Warner France