Pas grand monde à La Méca mercredi soir à l’heure où la soirée était censée débuter. La faute à la chaleur qui s’est installée sur la capitale et qui incitait davantage à la flânerie en terrasse. Ça traîne donc un peu pour commencer à jouer, le temps que le sous-sol se remplisse un peu pour JOUJOU JAGUAR. Avec cette impression d’entendre un groupe de plus issu de la scène garage locale, on peine à rentrer dedans. D’autant plus que le son nous semble beaucoup trop fort pour que les différentes compos soient mise en valeur.
C’est mieux mieux avec BREANNA BARBARA qui dans un registre différent, (les influences blues sont marquantes) ne se prive pas de secouer la salle. Des titres qui se baladent dans l’univers Tarantino, alternant passages calmes et moments plus furieux, une guitare lead bien affûtée et une voix qui impose le respect. Contrat parfaitement rempli.
Place aux MOLOCHS dont le dernier album « America’s Velvet Glory » sorti en début d’année a pas mal tourné sur la platine. Les « californo/argentins » jouent le registre de la pop 60’s garage. Celle qui dans un format de chanson court, ne dépassant quasi jamais les trois minutes trente, te fait swinguer toute la nuit. THE MOLOCHS c’est constamment un oeil dans le rétroviseur, en direction de l’héritage des Seeds et d’une douceur de vivre insouciante, pleine de légèreté. On restera donc sur ces chouettes impressions en les écoutant pépouze à la maison car une fois sur scène, il ne se passe plus grand chose. Les morceaux sont bien exécutés mais niveau charisme et émotion, c’est l’encéphalogramme plat. On retourne donc, sans rancune, à notre platine.
JOUJOU JAGUAR
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BREANNA BARBARA
THE MOLOCHS
Remerciements à La Mécanique Ondulatoire
Photos © Bastien Amelot pour STBC
Texte M.A