C’est en immersion immédiate que nous plongeons vers les tréfonds de la Maroquinerie en ce jeudi soir bouillant. La fosse est vide mais DORIAN PIMPERNEL et ses 4 acolytes se tiennent derrière une toile de projection tendue qui masque la totalité de la scène. Sur la toile, diverses émotions abstraites et documentaires vintage défilent, le public est pour majorité assis sur les marches en fond de salle, attentif et hypnotisé par cette scénographie peu habituelle et impersonnelle.
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Au tour de l’entité mystérieuse CASAMANCE, dont c’est ce soir la première prestation scénique. Plus conçue comme un projet collaboratif explorant le métissage des cultures musicales, cette formation assure, portée par une énergie surréaliste.
Il est 22h15 lorsque les 4 chenapans de THE FEELING OF LOVE foulent les planches. Le verdict est sans appel : ils sont merveilleusement en forme et ravis de rejouer ensemble après quelques mois de pause, Guillaume Marietta venant de sortir son premier effort ‘solo’ si l’on écarte les premiers EP de The Feeling of Love. Ils proposent même en exclu un brillant nouveau morceau, « Demotivator », avant un final apothéotique sur « Numboy » (Dissolve me, 2011). Sans conteste le plus torride et généreux concert de THE FEELING OF LOVE que nous ayons eu l’occasion de voir.
Remerciements à La Maroquinerie
Photos et texte © erisxnyx