Les concerts au Cabaret Sauvage se font aussi rares que mémorables (Allah- Las, Other Lives, Foals). La soirée était Sold-out depuis plusieurs semaines, bien avant que THE MYSTERY LIGHTS soient annoncés en première partie. Si dans les faits il n’y a pas eu besoin de groupe en ouverture pour remplir la salle, c’est tout de même plus qu’agréable de retrouver ces gars là, une semaine après leur passage à La Station. C’est donc sans surprise, mais avec plaisir, qu’on s’est laissé trimbaler par le rétro garage bien troussé des MYSTERY LIGHTS, toujours aussi généreux devant un public.
Deux ou trois pintes à huit euros (!!) plus tard (faut bien payer la facture de la clim’), les australiens ont fini les réglages. Ils disparaissent quelques instants pour revenir et recevoir l’accueil qu’ils méritent. Une quinzaine de jours après un set de cloture monstrueux au This Is Not A Love Song Festival, KING GIZZARD & THE LIZARD WIZARD va mettre Paris à ses pieds.
C’est le désormais classique « Rattlesnake » qui donne d’entrée le ton de la soirée. Dans la salle, les kids sont en fusion, la bière commence à voler et les mains font circuler les premiers corps en suspens. Avec une lumière ultra basse et l’agitation ambiante, c’est le moment du ‘big up’ à notre photographe….. Une heure trente environ de concert au total et comme à Nîmes, on reste sur le cul devant ce ‘space rock’ aux vapeurs garage, complètement euphorisant. Toujours impeccables techniquement, Stu Mackenzie et sa bande nous recollent une bonne tannée, on était venu pour ça. Si il devait y avoir un seul petit bémol, ce serait peut être le léger manque de folie sur scène où les titres se succèdent de manière mécanique et une fin de set un peu trop calme ….. C’est vraiment de la pinaille, KING GIZZARD & THE LIZARD WIZARD est probablement le groupe de 2017. Les classements et bilans de fin d’année sont déjà entendus.
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Remerciements à Alias
Photos © François Medaerts pour STBC
Texte M.A pour STBC