Ouvrant la soirée proprement à 19h50, JOHN AND THE VOLTA laisse de prime abord un petit goût de perplexité sur la langue, semble être une entité timide à laquelle on aurait apposé un logo arrogant en fond de scène… Mais rapidement on plonge, on songe aux morceaux parmi les plus entêtants de Radiohead ; retrouvant ce charme qui collait au corps période « In Rainbows ». Délivrant un rock électro pointu et s’autorisant quelques joyeux combats de grattes, il est évident que les bordelais sont heureux et fiers de jouer ici ce soir.
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JAY JAY JOHANSON, sobrement flanqué d’un pianiste et d’un batteur, foule les planches sourire en coin, vêtu d’un sweatshirt-setlist. Pas tout à fait celle de ce soir néanmoins, plus généreuse et chaleureuse encore. Si le dernier (très bel) album « Opium » sera à l’honneur à l’occasion de sa sortie ce jour, le répertoire fourni du suédois permet de part et d’autres quelques moments de grâce infinie. On retiendra notamment « Far Away » qui fête ses 15 ans cette année, placée au cœur du set, sachant émouvoir aux larmes un public fidèle, d’ailleurs composé de plusieurs amoureux enlacés. Car une odeur d’amour se propage par vagues, dessinant de nombreux sourires tendres…
Jay Jay Johanson respire la sincérité, vide deux bons verres de « whiskey », cabotine avec ses musiciens, servi par le cadre au subtil équilibre intimiste et grandiose du Café de la Danse.
Remerciements au Café de la Danse
Photos et texte © erisxnyx