Pour cette soirée à la Maroquinerie, c’est pas moins de 3 groupes qui étaient déployés pour la tournée Europavox. Il fallait donc faire preuve d’un peu de patience pour profiter de la tornade Birth of Joy.
On commence avec PAUS, formation portugaise énervée qui mélange claviers et guitare à un duo de batterie. ça tape très fort, le son est lourd et excité par le chant des batteurs au centre de la scène. Malgré une salle encore clairsemée, le public remue déjà bien la tête sous les coups de ce mélange garage glam surprenant et assez séduisant !
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Puis les italiens de JOYCUT investissent la scène pour un mélange pop new wave assez curieux. On avoue avoir un peu de mal à accrocher à ces morceaux mélodiques et planant. Les 2 percussionnistes donnent de leur personne mais le mélange prend difficilement et fait un peu retomber la tension entre deux.
Il est presque 22h quand les 3 hollandais de BIRTH OF JOY déboulent tranquillement sur scène, cachant quelques bières à côté de leurs instruments. Ils plaisantent déjà avec un public qui ne demande qu’à en découdre. Le grand Kevin Stunnenberg enfile sa guitare et c’est parti pour un set plus rock n’roll que jamais. La récente sortie de leur 3éme album « Prisoner » nous avait déjà mis une bonne claque mais les compositions prennent encore plus de sens sur scène.
La frappe dechainée de Bob Hogenelst et le clavier retro de Gertjan Gutman emportent la foule dans une fête continue. Il ne faudra que quelques morceaux pour que le chanteur tombe la chemise et le public saute partout. La guitare heavy envoie ses riffs plein pots, l’omnipresence de l’orgue implore le fantôme des Doors pour un mariage psychédélique entre blues , stoner et rock 70’s. Le trio fait preuve d’une energie débordante pendant tout le set, laissant même le plaisir à quelques excités de monter sur scène le temps d’un morceau.
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« Holding On » convoque le meilleur du rock 60’s avec son orgue vintage. « Clean Cut » met en avant les formidables vocalises du chanteur en mode heavy-stoner. La géniale « Three Day Road » nous fait perdre la tête par ses étirements et sa rage. « Grow » balance son punch en pleine face. Le groupe est littéralement possédé par le groove et le public semble en demander toujours plus. Le trio hollandais, ravi de voir la foule décoller, déroulera ainsi ses morceaux durant plus d’une heure, nous faisant vivre un grand moment de trip old-school psychedelique, un appel à la transpiration et à la sauvagerie.
C’est quand le prochain ?
Remerciements à Europavox
Photos © Bastien Amelot