C’est dans une cale du Batofar bien remplie et transformée en fournaise par la canicule de ce premier mercredi de juillet, que WOODS nous a proposé sa folk pop délicate et légère.
Ce n’est pas la première fois que nous croisons la route des new-yorkais et , même si nous gardons une certaine tendresse pour ce groupe, le charme ne passe plus aussi bien que les fois précédentes.
Peut être que la chaleur nous a un peu gâché la fête ou bien alors avons nous fait le tour de ce que peut proposer WOODS en concert ? Certainement un peu des deux ….. Il y a tout de même des moments comme sur la superbe « Bend Beyond » et sa longue escapade à la guitare, où la magie opère toujours et puis d’autres où l’on s’ennuie un peu devant des mélodies répétitives, peinant à faire réagir le public.
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« Vas y , envoie du rock » s’écrie un assoiffé dans la salle entre deux morceaux. Personne n’avait prévenu ce jeune homme que l’on était pas là pour ça et que si WOODS manie aisément sa folk un brin lo-fi, il s’aventure que rarement vers des sonorités rock (la chanson citée plus haut est le seul exemple notoire). Les quatre gars de Brooklyn, accompagné d’un nouvel arrivant au clavier, déroulent leur setlist sans jamais parvenir à nous faire décoller et on sera déçu par la réorchestration de la magnifique ballade folk « It Ain’t Easy » qui ne mérite que sa seule guitare, à notre goût.
On préfère donc rester sur notre souvenir de leur dernier passage, au café de la danse, globalement beaucoup plus abouti. Mais avec l’été qui a pris ses marques et les envies de vacances qui s’accentuent, on continuera à écouter les chansons de WOODS, propices à la rêverie et à la zénitude absolue….
Remerciements au Batofar
Photos © Nicolas Bauclin pour STBC