La Maroquinerie affichait quasi-complet ce soir là pour accueillir un des jeunes groupes du moment, NATAS LOVES YOU. Auréolés du succès de leur 1er album « The 8th Continent », les 5 membres du band aux origines multiples semblent tout heureux de leur passage parisien, devant une foule, relativement jeune, venue danser avec eux.
Revenus d’un son rock plus brut, les Natas ont changé un peu de style depuis quelques EP, calmant les guitares pour s’enivrer de mélodies plus aériennes et proposer une pop rêveuse aux contours synthétiques.
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L’entame du concert se veut euphorique et enjouée. Les tubes défilent vite, avec Skip & Stones, Go or Linger ou Sirens. Le temps d’une petite pause, le groupe calme le jeu pour 2 morceaux acoustiques avant de repartir de plus belle et emballer le concert avec une énergie et une fraîcheur qui font plaisir à voir.
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Difficile de ne pas entrer dans l‘ambiance avec la contemplative If They follow, la sensualité de Zeppelins, ou la roublardise de Scarlett Brown. Les chants croisés du leader Alain Schuman et des musiciens sont en parfaite harmonie et leur pop reste légère tout en apportant ce qu’il faut de swing, d’envolées instrumentales et de mélodies bien trouvées pour que chacun y trouve son compte. Logiquement, le tube Got to Belong marque le point de communion entre le groupe et son public tant les 2 cotés de la salle prennent plaisir à bouger ensemble. Le concert passe finalement assez vite, et on se retrouve déjà au rappel. Le band nous gratifiera d’une version acoustique de Go or Linger, déjà entonnée plus tôt, avant de proposer un morceau inédit pour conclure leur prestation. La salve d’applaudissements qui suivra est alors bien méritée, même si la courte durée du concert nous aura laissé un peu sur notre faim.
Les NATAS LOVES YOU ont confirmé ce soir que leur superbe album n’était pas qu’une illusion passagère. Et si ils s’inscrivent dans la continuité de plusieurs formations similaires du moment, leurs compositions parfaitement dans l’air du temps s’imposent sur scène comme autant de tubes pop prêts à nous accueillir dans leur bulle, aussi bien pour se couvrir de l’hiver que siroter un verre au soleil.
Photos © STBC
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