Me voilà de retour à la Station ce jeudi 15 juin. Cet espace atypique offre non seulement une bonne acoustique mais aussi le plaisir et le confort d’être en plein air les jours de forte chaleur, sauf que ce soir-là, le vent très frais, n’a pas vraiment réchauffé l’atmosphère des lieux.
C’est THEE MARVIN GAYS qui ont la dure tâche d’ouvrir la soirée. Les premières notes « rockabilly » mettent tout le monde d’accord. On sent une belle synergie entre tous les musiciens, et ils embrayent direct avec des titres rapides qui les laissent sur les rotules. Trop peut-être, car le concert se poursuit dans le désenchantement, le groupe cédant à la facilité et nous gratifiant de morceaux répétitifs qui finissent par me lasser.
Ooh ! Un enchaînement très très bizarre avec SLOSH…Une plongée dans une sorte de néant musical. D’un côté, des guitaristes, plutôt bons d’ailleurs, mais de l’autre, un chanteur avec une présence scénique si faible qu’il tente de combler en criant et en rappant en force. Peu d’osmose entre les deux parties, la recette ne prend pas et j’ai hâte de voir le troisième et dernier groupe.
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C’est la deuxième fois que j’assiste à un concert des MYSTERY LIGHTS. Généreux sur scène, ils donnent bien envie de bouger. Je me suis régalée avec cette déferlante rock qui déversent des titres à vitesse grand V, portée par un chanteur guitariste avec une belle énergie scénique. Les changements de rythmes arrivent sans prévenir, laissant l’auditeur un peu bouche bée . Au final, on est agréablement surpris tout au long de l’écoute par les multiples influences que le groupe a emprunté pour sa musique. Et tant pis pour l’impression de déjà entendu !
Exit le vent frais, je garde juste en mémoire le fait que ces gars-là vont devoir encore nous surprendre la semaine prochaine au Cabaret Sauvage, lors de la première partie des King Gizzard and the Lizard Wizard. »
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Texte et photos © Margaux Hardelay
Remerciements à L.A Factory