Nous voilà de retour dans notre Maroquinerie préférée pour se mettre en jambe en ce début de semaine avec les new-yorkais de THE MYSTERY LIGHTS, la bonne découverte du dernier TINALS à Nîmes.
Un peu plus tôt, la salle est encore très clairsemée et c’est l’ancien batteur de THE DODOZ, Adrien Cassignol, qui se charge de la première partie. Sous le nom de RYDER THE EAGLE, le crooner teinte son rock de romantisme et donne une forme à la fois dépouillée et rageuse à ses titres. Le côté un peu surjoué de la chose aura pour le moment un peu raison de nos impressions mais gageons que ce dandy passionné saura trouver son public sur la route.
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Menés par le survitaminé Mike Brandon, véritable attraction scénique, THE MYSTERY LIGHTS investissent donc la petite scène alors que la salle s’est plutôt bien remplie. C’est parti pour 1h20 de garage rock sous haute influence sixties. Les quatre musiciens ne font pas vraiment de manières, expédiant sans sourciller leur flot de titres courts mais intenses à la gloire du fuzz et du rockabilly. On n’évite pas forcément le côté répétitif par moments, mais les garçons réussissent leur coup en faisant monter la pression au fur et à mesure, donnant des airs de gros bordel de sous-sol à la dernière partie énervée du set. Ce qui confirme ainsi nos bonnes impressions de l’été dernier, même si on attendra sans doute un peu plus d’audace de leur second album, dont l’enregistrement semble prévu à la suite de cette tournée européenne.
Texte et photos © 2017 Bastien Amelot
Remerciements à Live Art Factory et La Maroquinerie