KEVIN MORBY (06/05/16) – La Maroquinerie

En arrivant assez tôt vendredi à La Maroquinerie, on a la curiosité de s’échapper de la terrasse et de sa douceur de vivre, pour aller écouter la première partie : ALEX CAMERON. Difficile de mettre des mots sur la performance tant elle était inattendue et complètement surréaliste. Un chanteur qui livre quelques chansons electro/pop seulement accompagné de son ordinateur et d’un acolyte essayant péniblement, mais avec beaucoup d’humour, de traduire les pensées de l’artiste. Pas musicalement notre came mais un vrai bon moment de délire scénique.

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Les superlatifs nous manquent quand il s’agit d’écrire un bout de texte sur KEVIN MORBY. Auteur de deux premiers albums ayant révélé les talents d’écriture du monsieur, c’est avec un réel plaisir que nous suivons la carrière de l’américain depuis son échappée du groupe WOODS.
Celui qui nous avait déjà enchanté lors de son dernier passage au Point Ephémère (voir ici) revient avec un troisième album « Singing Saw », possible album de l’année 2016 lorsque l’heure des bilans sera venue.
C’est dans une Maroquinerie remplie jusque dans les moindres recoins, qu’il prend possession de la scène avec sa formation composée de trois musiciens. Pendant une heure trente, on va passer une de nos plus belles soirées de ces derniers mois. Avec des chansons dépouillées tendance lo-fi, KEVIN MORBY arrive à captiver la salle dès les premiers titres. Toute la force du songwriter est là, dans cette capacité à nous décrocher instantanément les émotions avec des chansons simples. Ça doit être ça le talent …
L ’enchaînement « Harlem River » / « All Of My Life » (celle que tout le monde connaît) est juste un pur moment de bonheur tandis que le récent single « I Have Been To The Mountain », résolument plus rock que sur l’album, est déjà un classique. Aussi à l’aise au chant qu’à la guitare, KEVIN MORBY déroule son répertoire sans aucune fausse note, n’hésite pas à dialoguer (juste ce qu’il faut) ente les morceaux et à immortaliser la soirée avec son public en prenant la salle en photo depuis la scène. Communion totale entre l’artiste et son auditoir qui a le bon goût de faire silence total lorsque l’artiste prend sa guitare pour délivrer, seul, quelques unes de ses plus belles mélodies. On pense surtout à « Water » et ses plus de six minutes d’émotion brute en guise d’ultime chanson.

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Un des gars les plus talentueux de sa génération, dans un lieu parfait, par une douce soirée de printemps : que demander de mieux …. On aime profondément ce mec et, même si le cadre sera forcément moins intimiste, le rendez vous de La Route du Rock est déjà pris.

Remerciements à La Maroquinerie
Photos © Bastien Amelot et © Jean Marc Ferre pour STBC
Texte M.A pour STBC

 

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