Interview : APPLETOP

A l’occasion de leur récent passage au Badaboum, nous avons posé quelques questions à APPLEPTOP. Avec un deuxième album "Brave Mountains" disponible depuis mars, le jeune trio varois digère ses influences pour mieux affirmer son identité et un son rappelant celui de quelques uns des plus illustres représentants de la scène indé (Sebadoh, Pavement).

Comment vous êtes vous rencontrés ? Et comment vous êtes vous mis à la musique ?

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On s’est rencontre parce qu’on a tous grandi dans le même coin, et qu’il y a pas grand chose à faire la-bas.. La communauté des gens qui écoutent du indie rock est pas bien grande, alors on a vite fini par se rencontrer ! Maintenant on habite plus tous au même endroit, mais peu importe, grâce a internet- tout ça- on peut assez facilement continuer à avancer.

Quelles sont vos influences musicales ? A quelle point celles-ci ont elles eu un impact sur la composition ?

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Au départ, c’était clairement les années 80-90 (dinosaur jr pixies, cure) mais on était bébés. Maintenant on est plus vieux et on a découvert tout un tas de trucs. Bien sur c’est la musique qu’on aime tous les trois, mais ce qui est important a dire, c’est qu’on n’essaye pas de faire tel ou tel style de musique. On essaye juste de faire la musique qu’on aime, et qui nous ressemble.

Comment se passe l’écriture des chansons ? Aujourd’hui il y a beaucoup de classifications et de genre musicaux. Où pensez vous vous situez ?

L’écriture des chansons c’est top secret, désole on peut pas en dire trop. Aujourd’hui avec internet et tout, ça se sait vite, et on ne voudrait pas que les gens se mettent à piquer nos secrets de fabrication. Ha!
Si on fait des statistiques, je crois qu’on nous a le plus souvent file l’étiquette "indie rock" et "PowerPop" sur les affiches/bio. Ça nous va! Il y a beaucoup de groupes terribles sous cette étiquette, alors c’est suffisamment cool.

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Que pensez vous de ces frontières musicales, ou des étiquetages d’un groupe dans un style particulier ?

Ça fait chier. Avant ça permettait sûrement aux kids de savoir où chercher dans les rayons a la FNAC. Mais maintenant de toute façon, plus personne va a la FNAC, et spotify te dit directement ce que tu devrais écouter selon ce que t’as écoute juste avant.
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Une expérience de concert qui vous a particulièrement marqué?

En décembre dernier, on s’est fait invite par un super groupe d’indie rock/hardcore, Child meadow, sur une tournée européenne. On a découvert des gens adorables, une scène très méconnue mais hyper active, souvenirs incroyables.

La scène internationale est t-elle une motivation pour vous ? Vous avez fait pas mal de dates au Royaume-Uni, avez vous vu une différence entre le public français et le public anglais ?

On a eu la chance de sortir notre nouvel album sur un label écossais (Armellodie records) et je crois que ça nous a permis de franchir un petit cap. La bas, tout est plus rude parce qu’il y a un Max de groupes, et pas de subventions/ rien pour les clubs, alors les mecs hésitent pas a te proposer de faire 1500 km pour 10 pounds. En même temps, les gens sont plus curieux, et ils écoutent très vite le son, en se basant juste sur la musique. Beaucoup pour de copinage, de "réseau" qu’en France on dirait, et ça, c’est encourageant!

Une chose particulière dont vous aimeriez nous faire part ?

Mille mercis d’avoir pris le temps d’écouter notre album, et de t’intéresser a Appletop. A la rentrée, on repart pour quelques concerts (UK+ France) puis peut être qu’on enregistrera de nouvelles choses.. En tout cas j’aimerais bien ‘

Pierre C. / appletop
Remerciements à la mission

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