Festival Les Inrocks : BENJAMIN BOOKER , THE ORWELLS , PARQUET COURTS & PALMA VIOLETS

La jeunesse prenait le pouvoir vendredi dernier là à La Cigale dans le cadre du festival Les Inrocks Philips.

C’est BENJAMIN BOOKER, le petit protégé de maître Jack White, qui ouvre les hostilités. Son blues rock crading est sans surprise très efficace en version live et le jeune homme ne se ménage pas. Accompagné d’un batteur à la frappe lourde et d’un bassiste qui fait le boulot, la formule bien que vue et revue, nous ravie. En flirtant parfois avec le punk, BB offre un set rageur qu’il termine à genoux, maltraitant sa guitare, peut être en hommage à l’un de ses maître : Jimmy Hendrix.
 L’attente n’est pas bien longue avant que THE ORWELLS prennent possession de la scène. S’en suit 45 minutes d’un rock n’roll toutes guitares dehors, nous faisant penser à plusieurs fois à The Black Lips. Le chanteur longiligne Mario Cuomo et son air de Robert Plant n’hésite pas à prendre un bain de foule et haranguer les premiers rangs où se concentrent une poignée de fans. Si nous connaissions mal le répertoire du groupe, nous constatons avec plaisir qu’il tire avec brio les ficelles d’un rock sauvage que l’on prendra plaisir à ré entendre dès qu’une nouvelle occasion se présentera.

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On les attend avec impatience les p’tits gars de New York, découvert en 2013 lors de La Route Du Rock. PARQUET COURTS se présente ce soir en version PARKAY QUARTS, c’est à dire sans les deux membres originels à la batterie et à la basse. C’est tendu et sauvage que ça démarre avec le rageur « Duckin & Dodgin » rapidement suivi de « Bodies » et l’indispensable « Black & White« , probablement l’un des singles de l’année …. La suite du set ne sera pas tout à fait à la hauteur de ce premier quart d’heure mais le groupe sait retenir l’attention par ses titres déconstruits dans lesquels il peut se passer à tout moment un changement de rythme ou une exploration sonore inattendue. Du rock garage savoureusement punk qui se termine sur un brutal « Sunbathing Animal » pour un des groupes qui marque à coup sûr notre année musicale.

Nous avions récemment croisé la route de PALMA VIOLETS pour un show privé organisé par Converse (voir ici). C’est dans une belle forme que les deux leader s’emparent avec furie de la scène. Plus branleurs que jamais Samuel Thomas Fryer (guitare/chant) et Alexander « Chilli » Jesson (basse/chant) vont pendant une petite heure faire ce que l’on attend d’eux : du rock n’roll sauvage non dénoué d’une certaine touche de romantisme, sorte de croisement entre les Black Lips (décidement) et The Libertines.
Les londoniens sont avant tout de remarquables pourvoyeurs de bonnes chansons dont certaines d’entre elles sont déjà considérées comme des classiques (« Best Of Friends« , « Step Up .. » et « We Found Love« ). Plus aguerris , appliqués, que lors de leur concert au Trabendo en 2013, PALMA VIOLETS a pris de la bouteille sans perdre sa folie juvénile? ce qui nous donne sacrément envie que le deuxième album voit le jour en 2015.

Photos STBC

 

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