Retour sur une douce et chaude soirée au Bataclan jeudi dernier, marquant le retour attendu des américains qui n’ont pas investi une scène parisienne depuis plus de trois ans, et orphelins depuis l’an dernier du génial Chris Walla.
Ouvrant la soirée ciselée au millimètre, à 20 heures précises, WE WERE PROMISED JETPACKS poussent leur talent aux portes du prog-rock, surplombant une salle tout d’abord assez clairsemée. Une prestation très convaincante, transparente quant aux intentions des 5 garçons : eux comme nous, nous sommes tous là pour le plaisir !
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Au bout de 30 minutes les yeux rivés sur les écossais, on tourne la tête vers un Bataclan désormais quasi plein. De nombreux fans des américains arborent un t-shirt DEATH CAB FOR CUTIE, beaucoup d’anglophones s’impatientent le sourire aux lèvres.
Originaires de Bellingham, Washington, d’ailleurs surnommée « ville de l’excitation tranquille » (City of subdued excitement), DEATH CAB FOR CUTIE illustrent cet oxymore à la perfection. De douces envolées à la limite du cosmique parsèment le set (« Little wanderer« , « I will possess your heart« ), une escapade solo de Gibbard en acoustique (« I will follow you into the dark« ) sera reprise par la salle au mot près, tandis que d’autres titres inspirent fureur et sautillements (« Doors unlocked and open« et « Soul meets body« ).
Le rappel, prévu, se clôt sur le petit chef d’œuvre « Transatlanticism« , tout en langueur, traduisant une descente vers les confins d’une nuit tiède.
Remerciements à Alias
Photos et texte ©erisxnyx pour STBC