AGNES OBEL (05/10/14) – L’Olympia

Après un week-end chargé, quoi de mieux qu’un dimanche soir avec la douce AGNES OBEL dans la mythique salle de l’Olympia.

20h30, la salle est déjà bien remplie, l’accès devient même de plus en plus difficile à mesure que nous avançons pour nous rapprocher de la scène.
20h45, le public sent le début du concert approcher. Il est déjà impatient et commence alors à frapper dans ses mains. Le public est extrêmement hétérogène : des parents venus avec leurs enfants, des jeunes, des séniors, un heureux mélange mais tous résolument fans de AGNES OBEL.

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21h, les ampoules rouges et bleues s’éteignent les unes après les autres, pour laisser seuls les spots illuminer l’immense murs façon grotte qui habille la scène de ce soir. Le décor est presque mystique. Les instruments nobles qui constituent la formation scénique attendent patiemment d’offrir au public une promenade mélodique et ensorcelante.

Agnès fait son entrée sous une nuée d’applaudissement, elle est très attendue. Le public est déjà conquis. Elle est accompagnée de 3 musiciennes polyvalentes qui vont passer aussi bien du piano au violon, que de la guitare sèche au violoncelle. Nous parcourons ce soir naturellement l’album Aventine (2nd album sortie en septembre 2013) de « Fuel To Fire » à « Dorian » chargé d’émotions, en passant par « Run Cried The Crawling » et « Smoke & Mirrors ».

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La voix cristalline d’Agnès Obel, tantôt chuchotée, tantôt puissante envoûte instantanément l’audience. Elle nous offre alors une très jolie cover du soyeux « Between The Bar » d’Elliott Smith. La douce Agnès, presque intimidée, essaie de partager avec le public quelques moments et même de parler français … difficilement. Elle abdique et nous promet que la prochaine fois elle y arrivera. On ne lui en veut vraiment pas. De toute façon, ce n’est pas pour ces compétences linguistiques que nous sommes là ce soir.

Elle passe alors de son piano droit au magistral piano à queue, noir pour nous révéler un morceau jamais joué sur scène, une exclusivité qui enchante le public. « Beast » (extrait du premier album « Phiarmonics »). La balade continue. Avant de nous emmener sur un « Riverside » troublant (extrait également du premier album « Philarmonics »), elle partage alors une nouvelle composition qui ne porte d’ailleurs pas encore de nom. Nous sommes happés par le cliquetis du morceau, comme un métronome ou la baguette du chef d’orchestre sur son pupitre, qui donne la mesure. Il est extrêmement fidèle aux compositions d’Agnes, des notes délicates, précisent associées à un violon qui nous transperce. Elle enchaîne ensuite avec le très attendu « The Curse », avec une longue introduction, entre le pincement des doigts sur les cordes du violon et l’archet se faisant lourd sur le violoncelle, le public est saisie lorsque qu’Agnes prononce les premières paroles du titre phare d’« Aventine ».

Les 4 protagonistes quittent alors la scène sous des applaudissements retentissants. Elles ne tardent donc pas à revenir pour un court rappel, et partage un « Close Watch » mélodieux, Agnès se joue même d’un brin de malice. Elle termine cette représentation seule au piano, renforçant le côté intimiste et la rapprochant encore plus du public.

Un moment à la fois doux et captivant qui nous confirme les qualités d’auteur-compositeur-interprète de AGNES OBEL. Elle nous a emmené dans un conte ce soir. Nous rêvons déjà d’un concert de la belle Agnès à la salle Pleyel qui se prêterait à merveille à sa performance.

La version DeLuxe de son dernier album « Aventine » est disponible depuis ce lundi 6 octobre. Composé de 22 morceaux, des versions live et des inédits à découvrir rapidement.

Remerciements à Pias France

Photos © STBC

 

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