C’est peu dire qu’on attendait avec impatience de découvrir un des plus beau objet musical de l’année 2013 sur scène…
Fruit de la collaboration entre le compositeur-dj Nicolas Jaar et le guitariste Dave Harrington, le projet DARKSIDE s’offre l’Olympia pour un show planant ou se disputent l’expérimentation instrumentale et la puissance électronique. Le concert aura démarré tard sous un déluge de fumée cachant les musiciens triturant déjà leurs jouets pour nous embarquer dans un voyage sonore mais aussi lumineux. Le duo prend son temps et installe une ambiance visuelle a chaque morceaux, faite de jeux d’éclairage avec un miroir géant au centre de la scène notamment et des lumières puissantes prêtes a éblouir le public. Darkside joue entre obscurité et lumière.
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On en prend plein les yeux mais on est pas en reste musicalement !
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Le parti pris de jouer chaque morceaux indépendamment ne nous aide certes pas forcement à rester dans une transe continue, mais la puissance déployée pour nous faire bouger aux rythmes de ce blues crépusculaire nous saute aux oreilles ! Ils prennent leur temps, déroulent les morceaux avec un timing parfait. Les riffs de guitare nous balancent les hanches et les beats electros ténébreux nous font bouger la tête sur les formidables The Only Shrine i’ve Seen , Open Heart ou Paper Trails. La foule danse sur les rythmes funk et les boites a rythmes crépitent, le son de Darkside est d’une puissance sans égal.
Tout juste le temps de sombrer dans cette odyssée, c’est déjà presque la fin au bout d’une heure.
Darkside reviendra jouer 2 morceaux de plus pour un rappel sombre mais élégiaque, nous laissant sortir doucement d’un univers dans lequel on voudrait replonger illico.